Excuse my french

jeudi 26 août 2010

Trincamp, Trincamp, Trincamp...

Se serrer les coudes : le secret de Trincamp hier, d'Auxerre aujourd'hui.
En hommage à la qualification de l'AJ Auxerre, le club le plus sinistrement valeureux de notre championnat, un extrait d'un dialogue entre Guy Roux et Jean-Jacques Annaud, publié dans So Foot en 2006. A l'occasion de la sortie de Coup de tête (1979) en DVD, les deux compères y évoquent d'autres riches heures de ce carré d'herbe au destin improbable qu'est le Stade de l'Abbé Deschamp.
-Guy Roux : Le soir où l’on a reconstitué les scènes du match Auxerre-Troyes, j’avais la gueule cassée. Un jeune de Gambardella m’avait foutu la machoire en miettes lors d’un match que j’arbitrais en se retournant brutalement. Je me revois beugler mes conseils à Dewaere, là bas, en retrait des buts. Y avait rien à faire...
-Jean-Jacques Annaud : je me souviens qu’il faisait un froid de canard !
Patrick Dewaere au ballon
-GR : ouais, moi je me souviens surtout qu’à 18h, on a fait une répétition miraculeusement réussie (après un centre de Lucien Denis, la balle devait rebondir sur le talon de Dewaere et rentrer dans le but) que tu n’as pas jugé bon de filmer. Ce n’était pas faute de t’y avoir encouragé. Mais tu m’as gueulé un truc du genre « Tu me fais chier ! Je ne vais pas t’apprendre ton métier alors tu fais pareil ! ».
-JJA : possible (rire)
-GR : ce qui est certain c’est qu’à minuit, on essayait encore de reproduire le miracle. Moi entre deux prises, j’échauffais Dewaere en douce.
-Guy, comment s’est passé le contact avec Patrick Dewaere ?
-GR : Moi sur les jeunes, on me la fait pas. J’avais bien vu que Patrick Dewaere, un gentil gars au demeurant, était à la rue. A l’époque, il avait une copine louche qui faisait pas du tout la maille. J’ai demandé à mes joueurs de l’inviter à tour de rôles. A l’époque, ils étaient tous amateurs. Ça lui a bien plu. Il avait leur âge. Il était spécialement proche de Serge Mésonès, Jean-Marc Schaer et Lucien Denis, ses doublures « techniques ».
-JJA : Patrick aimait bien ces mecs. Il n’était jamais aussi détendu qu’en dehors du milieu du cinéma. Je crois qu’il a adoré cette semaine à Auxerre ou le stage de foot qu’il a fait. Comme avant chaque tournage, il avait brutalement arrêté l’héroïne. C’était un mec hyper-pro qui aurait été malade de faire payer les conséquences de son addiction à l’équipe de tournage.
-On dit qu’il était nullissime, balle au pied ?
-JJA : il avait beaucoup de bonne volonté mais c’était dur. Parfois, il me hurlait « tu me fais chier avec ton football ! ». Le jour du match, il était d’une humeur massacreuse.
-GR : il était assez athlétique mais bon, encore une fois, il n’y avait rien à faire. Mes joueurs n’avait jamais vu ça. Moi je lui gueulais dessus comme sur n’importe quel joueur. Je lui disais « Applique-toi, putain, Patrick, tape la balle de l’intérieur du pied !" 

mardi 24 août 2010

Arles-Avignon : le Pirée à venir ?

Au rang des transferts estivaux un peu lourds à digérer, les deux Grecs avalés coup sur coup par Arles-Avignon se posent là. Surtout que Basilas (34 ans) et Charisteas (31 ans) ne sont plus les perdreaux de l'année. En témoigne une improbable traçabilité depuis leur titre saugrenu de champion d'Europe en 2004 : Athènes, Majorque, Portsmouth pour l'un ; Salonique, Brème, Amsterdam, Rotterdam, Nuremberg, Leverkusen (ouf !) pour l'autre. On n'ose soulever le couvercle d'une marmite peu ragoutante : celle des transferts de seconde zones - équivalent de nos glauques magasins de zone industrielle, spécialisé dans l'écoulement de stocks d'entreprises en faillite, saisies ou sinistrées - qu'alimentent des agents douteux finement ourlés de maquerauterie. Des maquignons à gourmette, prêts à dégainer des arguments tels que "Deux pour le prix d'un". Ça te fait plaisir, ça me débarrasse. Tope là, mon ami. Mais pour ce tarif là, inutile de chipoter sur la date de péremption du produit. Donc voilà nos deux mercenaires chenus, embarqués sur un rafiot en balsa qui prend déjà l'eau et agité par les querelles entre ses deux armateurs (Marcel Salerno et François Pier) et un capitaine contesté (Michel Estevan). Nous revient alors en mémoire un sketch génial des Monty Python qui légitime la démarche du folklorique club provençal : pour méditer sur la fatalité d'une descente annoncée, la vanité des critiques et les ravages de l'age, quoi de mieux que d'embaucher deux héritiers d'Aristote et de Socrate ?

Monty Python - Match de foot des philosophes
envoyé par portok_35. - Plus de vidéos fun.

lundi 23 août 2010

Fluctuat ET mergitur

Le PSG : un joli Néné mais pas de cul.

Etonnante, la mansuétude des médias avec le PSG au lendemain du match contre Bordeaux... Alors certes, la vie c'est mieux que la mort et il est indiscutable que voir s'agiter onze gars plein de bonne volonté est plus satisfaisant que l'exhibition d'une clique de zombies démotivés. Certes Bordeaux s'est montré cruellement réaliste et son gardien Carrasso a fait preuve d'une qualité le rangeant au delà de son statut de n°3 chez les Bleus. Mais enfin, comment s'afficher ambitieux quand on possède une défense centrale d'une balourdise à faire passer celle de Blackpool pour la charnière de l'Inter ? (NB : la phlébite de Camara est-elle VRAIMENT guérie ?) Comment prétendre gagner un match quand on aligne quatre joueurs offensifs qui semblent confondre le fait d' attaquer avec courir un 100m chacun dans son couloir ? Et puis, désolé, mais titulariser le cacochyme Makelele au milieu revient à espérer que l'apport de Compay Segundo puisse faire du bien aux Arctic Monkeys. Dernière chose : on suggérera au responsable des équipements du club parisien de penser à placer un escabeau déplié dans la cage du brave Grégory Coupet avant le coup d'envoi. Ça l'aiderait bien pour les sorties "aériennes"...
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(PS : pour ce qui est de l'ambiance, il est déprimant de constater un déploiement de sécurité digne de Santiago en 73 qui transforme le cheminement vers le Parc en sentier de grande randonnée. De même, on soupirera en observant que le renouvellement des virages souhaité par le bon président Leproux n'empêche pas le "public familial" (!) de saluer d'un "enc... !" l'annonce du nom de chaque joueur adverse. Néanmoins, il est réconfortant de voir que la disparition des groupes organisés de "supporters" n'a pas empêcher le stade de joliment vibrer ).

dimanche 15 août 2010

Lolo lave (déjà) moins blanc

Donner des gages de changement ne doit pas
conduire Laurent Blanc à sélectionner n'importe qui !
Les déçus de Laurent Blanc ? Bon, il est décemment un peu tôt pour déposer les statuts du mouvement en préfecture ; sinon fonder le groupe Facebook. On aura la patience d'attendre quelques matchs des « néos-Bleus » (?) avant d'émettre un verdict. Mais quelque chose dans le discours du nouveau sélectionneur nous reste en travers de la gorge. Et ce n'est pas juste sa légendaire touillette à café. On espérait que le « Président » (1) serait l'homme de la tabula rasa : balayée la nappe sale, ramassées les miettes et les serviettes dégueux. Et tant pis si quelques belles assiettes morflaient dans l'opération de nettoyage. A défaut de faïences et d'argenterie, l'ex-coach de Bordeaux n'aurait-il pu nous dresser un couvert bien mis, honnêtement, sans chichis avec du linge propre, lavé en famille ? Or voilà que Blanc, nerveux, dérape dans sa conférence de presse de jeudi dernier : « Ce qui s'est passé ne pourra pas être gommé. C'est une cicatrice. La seule chose qui pourra l'effacer, c'est la gagne. Il n'est donc pas question que nous nous mettions une épine dans le pied (en bannissant les mutinés de l'autobus : ndlr)». Voilà ma foi qui est bien cynique et rappelle – toutes proportions gardées - le recyclage de l'appareil d'Etat pétainiste par le gouvernement de Libération nationale en 1944. Au nom du bon vieux « réalisme ». Précocement stressé par l'obligation de résultat, ce bon Lolo ne semble pas avoir saisi l'urgence de stopper le processus de pourriture morale qui gangrène notre football. En gros, si on gagne, il ne se sera rien passé, tout sera pardonné... Chaque but de Ribéry lui vaudra des jours d'indulgence ; comme à l'époque lointaine où les papes monnayaient des remises de purgatoire ? Inquiétant.
L'invocation obsessionnelle des mânes de France 98 – par le biais de visites des grands anciens lors des stages – apparaît aussi discutable. Desailly, Zidane, Barthez, Lizarazu and co sont tout à fait fondés à témoigner de l'attachement au coq brodé sur le maillot. Mais ceux d'avant, les Bossis, Rocheteau, Platini, Trésor, Giresse, Fernandez ne le pourraient-ils pas aussi bien ? France 84, c'était pas mal non plus ! Est-ce leur échec quasi général dans le business qui en ferait des sujets de dérision pour la génération des Benzéma-Nasri, les disqualifiant ipso facto ?
Laurent Blanc doit nous prouver dare-dare que quelque chose à changé. Revoir les atroces polos et survêtements Adidas pollués de pubs est déjà suffisamment pénible à supporter... Dessous on veut du neuf. Et du propre.

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(1) : Laurent Blanc nous expliquera-t-il un jour la véritable (et sulfureuse) origine de son magistral surnom ? S'il le fait – et sans rougir – , on est prêt nous aussi à beaucoup pardonner !

dimanche 8 août 2010

I ♥ Chelsea... NOOOOOT !

Chelsea FC : une banque que c'est que nous les mercenaires du foot on peut compter.
Tiens revoilà Chelsea... Community Shield ce dimanche contre United. Mieux qu'un cocktail Citrate-Guronsan pour se remettre d'une excessive soirée Miss T-Shirt mouillé au camping, le retour des Blues est une bénédiction au cœur de la torpeur estivale. Car quoi de mieux pour fouetter les sangs que l'équipe qu'on adore détester ? Même si elle a ménagé nos nerfs en s'inclinant 1 à 3 face à son grand rival. Ce qu'il y a de bien avec ce « club » c'est qu'il vous signale régulièrement qu'il convient de le haïr. Et ce alors qu'on était à deux doigts de baisser la garde sous l'effet d'un beau jeu retrouvé par la grâce d'Ancelotti, d'un étonnant fighting spirit pour une clique de mercenaires et – le temps passant – d'une certaine notabilité incarnée par l'ennuyeux mais irréprochable Lampard. Quand un simple plan sur des tribunes de Stamford Bridge aux allures de meeting UMP (profil type du fan : 1/le trader goitreux et dégarni, boudiné dans son maillot bleu atrocement électrique, 2/le quinqua neo-thatcherien en veste de chasse à col velours) ne suffit pas à horripiler, les exactions de la famille Terry (la mère et la sœur qui chourent dans les magasins, le père qui deale, plus la star qui loue sa loge familiale gratuite de Wembley et cocufie ses partenaires), les plongeons de Drogba ou les coups vicieux de Ballack sont autant de rappels vaccinatoires. Sans compter que, fondamentalement, cette équipe n'existerait pas sans l'argent d' Abramovitch. Un gredin dont la fortune nauséabonde s'est constituée en accaparant le produit des ressources énergétiques du peuple russe avec la bénédiction de Eltsine puis Poutine. Que Roman le voleur de gaz s'en aille et ce club retournera dans le louche anonymat où il végétait jusqu'au début des années 90 où son statut passa de repaire de hooligans à celui d'emblème des parvenus de la City. Post-it indélébile, donc : « penser à détester Chelsea ». Comme un symbole, les Blues hébergent actuellement Anelka. Soit l'incarnation la plus parfaite du footballeur des temps modernes. Amoral, inculte, mal élevé, mal entouré. Même pas méchant, non. Juste désarmant. Le genre de type incapable de s'attacher à un club, de respecter sa hiérarchie ou de manifester une quelconque reconnaissance. Domenech s'entête à lui faire confiance ? Que ce fils de pute aille se faire enculer. Cette semaine, L'Equipe nous apprenait que si Anelka n'avait d'abord pas exclu de livrer des excuses publiques, son entourage l'en avait vite dissuadé. Et dans l'entourage, il y avait – on le sait maintenant - la direction de Chelsea. Ce club dont l'entraineur vient de redire qu'il n'avait jamais eu maille à partir avec son joueur - « un garçon humainement formidable »- et qu'il n'arrivait même pas à comprendre son nouveau statut de pestiféré tricolore. Pourquoi ne pouvons-nous nous empêcher de croire que le brave Carlo ne va pas tarder à piger ?

jeudi 5 août 2010

"Eh, Karim, raconte nous le Zaman !"

"Samir, c'est quoi qui a changé ? On a toujours droit au casque mais pas sur les oreilles, c'est ça ? Ou sans Mp3 au bout du fil ? Sérieux, c'est abusé !"
Pour affronter la Norvège le 11 août, Laurent Blanc a donc convoqué 22 joueurs dont le chanceux dénominateur commun aura été d'avoir loupé l'autocar de la honte (1). Parmi eux, bien heureusement, se trouvent quelques individus (Lassana Diarra, Benzema, Mexès, Nasri, Ben Arfa) qui ont déjà été capés et qui pourront donc leur expliquer en quoi consiste la sélection : un Rotary de parvenus dont l'arrogance n'a d'égal que l'inculture et dont l'objet quasi-exclusif est de permettre à ses membres de comparer les mérites des nouveaux modèles de chez Bentley, BlackBerry, Bose, Gucci ou des boîtes à hôtesses des Champs-Elysées. Même en ayant quitté l'école en CM2, on pige vite. Et on apprend aussi rapidement à moquer le « bleu-bite » qui débarque, tout ému à Clairefontaine, recevant l'œil humide son atroce barda Adidas et saoule ses camarades avec l' « amour du maillot ». Qu'on se souvienne de Franck Ribéry, en pleurs à l'annonce de sa sélection pour le Mondial 2006. Quatre ans après où est le fruste chti dont les consternantes plaisanteries parvenaient à attendrir ? Et Mathieu Valbuena – dont on vit les mêmes images façon Strip tease, dans les mêmes circonstances cette année – est-il déjà corrompu, foutu ? On saura bientôt si son statut d'éphémère banni lui aura couté. Ou si la plus lourde « sanction » de la FFF aura été de lui faire rater de nouveaux produits défiscalisés, une prime ou une partouze avec de très jeunes filles tarifées.
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(1)Pourquoi Stéphane Ruffier, présent dans le car avec les 23 de Knysna, n'est-il pas réputé avoir pris part à l'infâme mutinerie ? C'est un mystère que sa condition de vrai-faux sélectionné ne saurait expliquer. Vrai, Laurent Blanc nous inquiète avec son discours embarrassé("seule la victoire vaudra pardon")qui ne traduit pas une franche volonté de "tabula rasa" ; c'est le moins qu'on puisse dire.

mercredi 4 août 2010

Bienvenue au pays du maton calme

"Qui a cassé le vase de Soisson ? Et ne répondez pas "vous, chef" !"

On s'en doutait : la valise - ou plutôt la malle cabine - de buts portugais contre la Corée du Nord en Coupe du Monde (7 à 0) n'a pas trop fait rigoler à Pyongiang où, contrairement au fief de la  galéjade roborative qu'est la France, On se calme et on boit frais à Saint-Tropez n'est pas près d'être disponible en VOD. Des rumeurs de "stage" dans des camps de travail pour la sélection avait rapidement fleuri suite à l'intempestif premier direct de l'histoire de la télé nationale mais elles avaient vite été contredites par d'autres échos faisant état de massages (!) offerts aux joueurs de retour au pays. Un article du Daily Telegraph nous ramène brutalement aux inquiétudes initiales. Lors d'une séance d'auto critique de 6 heures devant 400 personnes, les sélectionnés, penauds, ont été instamment invités à dire tout le mal qu'ils pensaient de leur coach. Ni une, ni deux, Kim Jong-hun s'est vu accuser de "trahison", retiré sa carte VIP du parti  et condamné aux travaux forcés. L'aspect effarant du procédé inciterait à sourire s'il n'y avait pas lieu d'avoir plutôt le sang glacé comme dans un frigo prise allume-cigare de l'équipe US Postal.  Ce genre de récupération nationaliste du sport semblait appartenir au passé. Le même qui semble ligoter un pays où l'on est pas sur que la nouvelle de la mort de Staline ait été validée. Reste à éspérer que la
FIFA qui avait toussé devant les menaces de nettoyage de la FFF proférées par Sarkozy saura plus que froncer un sourcil. Et que les joueurs français - ne suivant pas l'exemple de Gallas et Evra - sauront ne pas compromettre la retraite dorée de Domenech chez Bwin. Des jours à cotoyer des beaufs obèses et mornes à Las Vegas, ça vaut bien un chantier de travaux public, non ?

mardi 3 août 2010

William gars lâche

Rire et chansons, le magazine.
William Gallas ou l'homme qui réussirait l'exploit de rendre Anelka sympathique. Voir de détourner les (justes) flèches visant la pomme de Domenech... Convoqué devant le conseil de guerre... pardon la commission d'enquête de la FFF... pour participer au concours de mensonges lancé par France Soir et Le Grand Journal, l'ex libéro des Bleus - appuyé par Cruchot Evra - ne s'est donc pas gêné pour envoyer la patate chaude vers Raymond. Ecoeurant ? Oui. Etonnant ? Non. Une telle lâcheté n'étonne pas de la part d'un des joueurs les plus remarquablement antipathiques à avoir porté le maillot bleu depuis vingt ans. Gallas est le prototype du bon joueur parvenu qui à pété un plomb à force d'être trop porté aux nues. Gallas c'est la prétention de Desailly sans son humour et - surtout - son intelligence. A ce propos, on s'étonnera que Arsène Wenger - si regardant sur l'état d'esprit de ses recrues - ait pu embaucher ce fat en short qui est parvenu à faire décamper d'Arsenal le brave Kolo Touré. Vrai, comment Les Inrocks - sans doute trop heureux de leur "scoop" - ont-ils pu titrer l'interview de ce triste sire "Le premier qui dit la vérité" ? La vérité de Gallas, c'est sans doute le dernier geste technique qu'il aura réussi en bleu : un doigt d'honneur à David Astorga. Misérable...

lundi 2 août 2010

Une fine gachette

Vue sur le site de So Foot, cette vidéo d'une célébration de but particulièrement cool. En Finlande, ça bosse dure à l'entrainement, visiblement ...

Crampons neufs.

Quelle meilleure période que la trêve estivale - cette illusoire jachère des frustrations qui permet à nos espoirs les plus puérilement déraisonnables de repousser ; comme l'a si bien décrit Nick Hornby dans Carton Jaune - pour inaugurer un blog consacré au sport que nous adorons de plus en plus détester : le foot ? Empoisonné par le fric, la violence et la bêtise, la madeleine caoutchouteuse de notre enfance se révèle un objet d'affliction croissant. Le phénomène n'a certes pas attendu le consternant épisode de l'autocar des Bleus pour se manifester. Et on peut douter que la nausée ait atteint son sommet. Chacun est libre d'en pleurer mais aussi de trouver encore les ressources d'en rire. Et ce sera l'ambition des posts qui suivront. Mauvais esprit et mauvaise foi de rigueur. Ce qui ne nous dispensera pas d'un beau geste technique quand l'occasion de s'émerveiller ou de sourire (sans ricaner) se présentera. Alors, feu, cartonnons. Jusqu'à la suspension ?