Excuse my french

vendredi 17 septembre 2010

RESULTATS SONDAGE : en passant par la Lorraine sans trouver ça beau...

Nouveau et intéressant : le plan de la zone commerciale imprimée sur un T-shirt.

Comme on disait dans les mairies d'avant guerre, à une époque où l'abus d'absinthe facilitait les hallucinations : les urnes ont parlé. C'est le pauvre maillot de Nancy qui a été désigné comme le plus moche de ligue 1 avec 44% des suffrages exprimés. Sa saturation en réclames (qui rend la recherche du blason du club digne d'un jeu concours richement doté) n'y est sans doute pas pour rien. Suivent à égalité (27%) les valeureuses atrocités synthétiques du RC Lens (avec son maillot tout juste bon à bruler dans les poëles à bois de leur sponsor) et Auxerre (dont la tenue rend sans doute hommage aux années 80 albanaises). Jouent ensuite des coudes sur la troisième marche du podium (22%), Toulouse (et son maillot au design migraineux) et Brest (dont le principal péché est le côté tristounet). A noter que Bordeaux, Marseille, Monaco et Rennes ont échappé à toute mise à l'index. Et que ceux qui ont dénoncé l'uniforme du PSG l'ont sans doute fait pour des raisons sottement épidermiques, étant donné l'indifférente sobriété de celui-ci.
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(PS : l'illustration gentiment parodique de ce post est emprunté à Lizarazu69, un plaisantin du forum football-community)

lundi 13 septembre 2010

DANS LE ROUGE : Silvio Berlusconi

"Le problème, c'est que le Milan AC tombe souvent sur des arbitres de gauche"

Après la défaite surprise en championnat des rossoneri contre le modeste Cesena (0 à 2), l'ineffable président du conseil italien refuse d'admettre que son équipe souffre surtout d'être mal à droite.

mercredi 8 septembre 2010

SONDAGE : élisez le maillot le plus moche de Ligue 1 !

Wanted : tous ces maillots sont recherchés pour attentat à l'esthétique.
Bon, c'est bien gentil de grimper aux rideaux parce que l'équipe de France a enfin gagné un match contre une sélection du niveau Ligue 2. Mais le pain quotidien, les céréales qui croustillent dans le bol du matin, à la base, c'est le championnat. Alors intéressons nous à un sujet qui nous titille depuis l'enfance : les maillots. En l'occurrence, il y a de quoi tousser. Et ce n'est pas une allergie à l'acrylique. Tandis que les grands clubs étrangers rivalisent de maillot classieux à sponsor unique (Real, Milan, Arsenal, Bayern...), nos pauvres clubs de Ligue 1 affichent, à quelques exceptions près, des tuniques dessinées par des stylistes albinos recalés de chez Delaveine et bardées de pub qui les font ressembler aux anciens rideaux des cinéma de province. Pire les voilà en proie à la mafia du poker et des paris en ligne... Après l'injure à l'esthétique, l'affront à la morale. Rendez-nous Justin Bridou, Tourtel et Peaudouce !
On se consolera en constatant que l'avilissante pub sur l'arrière du short (qui marque d'infamie le prolétariat des équipes espagnole, notamment)  n'est pas encore arrivée en France. Gageons que l'époustouflant Frédéric Thiriez collera bientôt des réclames Pitch sur le popotin de nos bourrins. Dans l'intervalle, on se consolera de cette laideur triomphante en élisant le maillot le plus atroce de l'année. Dans la colonne de droite, vous pouvez choisir trois clubs. Alors n'hésitez pas entre la rage, peste et le choléra. Votez pour les trois.

CHOSE LUE : Ca se passait comme ça chez les Bleus...

Steve Savidan : "Pour cent briques, tu peux même pas t'acheter les pompes à Gallas"
S'il y a un joueur dont le profil trop rare se rapprochait bien du François Perrin de Coup de tête, c'est le regretté Steve Savidan. Une grande gueule capable de foutre sur celle d'un entraineur lui ayant reproché une "sieste crapuleuse" (!) durant une mise au vert de son club (Chateauroux en 1999). Ce fêtard notoire, tenancier d'un bar à la mode tandis qu'il était encore l'avant-centre de Valenciennes, a du renoncer au foot professionnel en 2009, suite à un examen médical ayant révélé une anomalie cardiaque. Dommage pour un gars qui touchait enfin les dividendes d'une éclosion tardive en signant un beau contrat à l'AS Monaco. Et qui avait connu quelques mois auparavant le privilège d'une première sélection (réussie) en équipe de France. C'est précisément le récit de cette expérience - en novembre 2008 - qui nous a fait glousser d'aise dans l'entretien que L'Equipe Magazine a publié le 4 septembre. Et qui fait mesurer l'ampleur de la "révolution culturelle" que doit maintenant enclencher Laurent Blanc. Extrait :
Stéfan L'Hermitte : Vous avez passé quatre jours en équipe de France. Il y a des choses qui vous ont fait halluciner ?
Steve Savidan : Quatre jours c'est du survol. Mais oui, parfois je me disais : "Mais de quoi ils parlent ?". Ca m'interpellait. L'Equipe était interdite mais un joueur se la faisait livrer quand même. Ils avaient tous des nannys pour s'occuper de leurs enfants. Et ils parlent de thunes tout le temps. Y avait un concours de tirs aux buts à la fin de chaque séance d'entrainement. L'enjeu c'était 1000 euros ! Je sais qu'à Lille, ils le faisaient aussi. Mais eux, ils jouaient des tickets de Millionnaire...".
De quoi choquer un joueur qui gagnait 450 euros par mois en 1998 et travaillait comme éboueur l'été pour survivre. Plus haut, le jeune retraité - très actif puisqu'il a ouvert un restaurant dans une église désaffectée à Angers - répond à l'inévitable question : "Et vous, dans le bus vous auriez fait quoi ?". La réponse n'est pas taillée dans du balsa.
"C'est toujours facile de le dire (...) mais je pense vraiment que je serais descendu. L'excuse qui consiste à dire "Une équipe ça reste soudée", ça va pas. Je pousse le raisonnement très loin mais il y a des gens qui se sont levés, qui ont osé dire non à des dictatures par exemple, qui sont morts pour ça même, qui ont eu ce courage. Alors quelqu'un pouvait bien l'avoir pour du foot ! Ils n'ont pas pensé aux gens, au sport. Il y a eu un côté suicidaire collectif qui se rapproche de la secte (...)."
Petit rappel : dans Coup de tête, le bus des joueurs finit dans un ravin provoquant le rappel de Perrin. Si seulement...

samedi 4 septembre 2010

COUP DE BOULE : quand Jacquet mérite un pain

Aimé contemple le toit du Stade de France. Pour vérifier si Evra, Toulalan et Ribéry sont toujours suspendus ?

La mairie de Verneuil-sur-Avre vient de fourguer une statue de Johnny qui l'encombrait depuis 2008. Et si l'on déboulonnait celle d'Aimé Jacquet dont l'ombre nous pèse depuis 1998 ?  S'en prendre à Aimé Jacquet est devenu aussi sacrilège que pisser  sur la flamme du soldat inconnu. Aimé est ce héros au sourire si doux et  qui nous a assis sur le toit du Monde un beau soir de juillet au siècle dernier. Un exploit insensé et toujours un peu irréel quand on pense que nos avant centres s'appelaient alors Stéphane Guivarc'h et Christophe "nanananaire" Dugarry. Eusse été Maïté que cela n'aurait rien changé. Les Bleus devaient gagner. C'était écrit sur le Grand Rouleau d'Aimé Jacquet, sinon dans L'Equipe. Donc, Aimé de France trône désormais dans le panthéon des héros français quelque part entre le Général de Gaulle, l'Abbé Pierre et le Capitaine Dreyfuss.
Avant la barbiche, le book
Les écolier de France apprendront bientôt qu'il est né à Sail-sous-Couzan (Loire), le 27 novembre 1941, qu'il a été un valeureux footballeur ouvrier (fraiseur le jour, sportif le soir ; comme d'aucunes de nos jour sont - Zone interdite nous l'a raconté - étudiantes le jour et prostituées la nuit) avant de se tourner vers la carrière d'entraîneur avec des bonheurs divers. Jusqu'à cette apothéose en forme de revanche de la Coupe du Monde 1998. Depuis lors, le grand homme exploite sa notoriété, tel Buffalo Bill écumant les cirques européens après avoir massacré le dernier bison ricain. D'ailleurs , il s'en est fait le look, adoptant une barbichette de bon aloi.Non content de toucher le jack pot avec le récit de sa vie de saint  (Ma vie pour une étoile, vendu à 300 000 exemplaires), Mémé se loue pour des conférences. Contre 17 000 euros; il y révèle sa recette du succès à des Jean-Claudes de la Cogip. Mais il y a aussi Mémé le consultant tél (60 000 euros par mois sur Canal + pour la durée de la Ligue des champions), Mémé la bête de pub (des spots d'anthologie pour les cafétérias Casino, un contrat forcément très juteux avec Betclic) ; le tout légitimé par Mémé la pièce jaune, son activité de curé laïc sous les auspices de Dédette Chirac.

    retrouver ce média sur www.ina.fr
 
Reste que ce n'est pas pour ce merchandising aussi tardif que frénétique que l'on cherchera des poux dans la tignasse étonnamment drue de l'homme du 12 juillet. Qu'un membre de sa génération de footballeurs cocus de l'histoire s'incruste au banquet des jeunes milliardaires surpayés est plutôt sympathique. Non, c'est durant la Coupe du Monde que Tonton Mémé nous a fait tousser. Lorsqu'Anelka insulte Domenech, quand la 7ème compagnie du capitaine Evra se met en grève, les caméras du Canal Football club révèlent un Aimé au bord du "nervousse" breakdown. Va-t-il dénoncer la muflerie d'un joueur qui insulte l'entraîneur qui l'a soutenu contre vents et marées ? Déplorera-t-il le piètre exemple donné aux jeunes ? Que nenni. Certes Jacquet fustige le manque de conviction et d'esprit d'équipe des Bleus. Mais ce qui le navre surtout  - comme d'autres, à sa décharge - c'est le non respect de l'omerta : on a violé le "sanctuaire du vestiaire". Ce lieu qu'il avait ouvert aux Yeux dans les Bleus ; même si c'était en rouspétant. Hasard ou coïncidence, c'est L'Equipe - ce journal qu'il poursuit d'une haine si tenace qu'elle ferait passer Edmond Dantès pour un mollasson amnésique - qui a osé écouter aux portes.

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De retour en France, on s'attend à ce que le même batte sa coulpe, avoue qu'il a eu tort de peser de tout son poids pour le suicidaire maintien de l'imposteur Domenech et encourage une révolution à la FFF. On rêve. Jacquet avalise la main mise des calamiteux médiocrates de la Direction techniques nationales sur le foot français. Pire, le voilà qui - compromettant le pauvre Michel Hidalgo -critique les dérisoires sanctions finalement prises contre les meneurs de Knysna. Qu'on se le dise Frank Ribéry, notamment, est un mec bien. "Franck Ribéry, je ne le connais pas mais je l'ai croisé il y a pas longtemps. Il m'a spontanément salué, ça m'a fait plaisir". Imparable. Mémé a-t-il  conté fleurette à Zahia dans une cafétéria Casino ? Mystère. En tout cas, l'affaire ne le choque pas. "Je suis déçu que sa privée soit jetée aux chiens ; surtout dans notre milieu". 
Aux chiens. Comme Bérégovoy. Ben voyons.
Aimé le conférencier : "à la Sematec, faut que vous muscliez votre jeu, les gars. Sinon, ceux de la Cofrinco, je vous préviens, ils vont vous marcher dessus"
L'ancien fraiseur n'aurait-il pas pu en profiter un tout petit peu pour dénoncer à travers lui l'effarante dérive des stars du foot moderne, de plus en plus hermétique à la morale, la politesse, l'éducation ? Non, il préfère se taire un tout petit peu. J'en croque donc je suis. Complice. Forcément complice. Un tout petit peu.
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(PS : ami, lecteur, un horripilant tic verbal d'Aimé le consultant de luxe par mois s'est glissé dans ce dernier paragraphe. Sauras-tu un tout petit peu le retrouver ?)

Puits sans fond

Des filles et des garçons prépubères : la seule équipe à laquelle nos Bleus sont encore capables de faire mettre un genou à terre.
La France a donc perdu contre la 79ème nation mondiale, le redoutable Belarus. Et la qualification pour un Euro auquel seize nations (!) seront conviées parait déjà problématique. C'est dire à quel niveau notre pauvre football est tombé. Il fallait être bien naïf pour croire que tout allait redémarrer par la grâce de Laurent Blanc. Il y a quelque chose de pourri au royaume de la FFF. Et le pire c'est qu'on en vient à se désintéresser totalement du triste destin de notre sélection. La seule chose qui nous ennuie c'est que, levant un sourcil fourni vers la télé, au milieu d'un tournoi de poker, le gredin Domenech a du ricaner. Son lâche complice de la Direction technique nationale, Gérard Houiller, lui, pense déjà à émigrer (Aston Villa) des fois qu'un inconscient lui demande des comptes. Qu'on se rassure, cela n'arrivera pas. Quelle misère...

mercredi 1 septembre 2010

Cendrillon est une...

Diakhaté : "Comment je compte déjà me barrer de ce club de losers ? 
Par l'ascenseur, derrière à gauche..."
Les douze coups de minuit ont donc sonné : le marché des transferts laissait jusqu'à hier soir aux clubs français pour trouver chaussure à leur pied. Quand on sait que la pointure moyenne avoisine le 43, pas facile de trouver la perle rare. Surtout quand on possède à peine le budget pour s'offrir le bas de gamme de chez Décathlon. En solde. Mais certains carrosses en passe de se révéler citrouilles se sont donc agités in extremis. On pense notamment à l'OM, l'OL et au PSG.
Pour Lyon, cette fébrilité est plutôt nouvelle et ses abdominaux quasi intacts de grand club lui ont permis de donner un efficace coup de rein : s'attirer Gourcuff, c'est mieux que piocher la carte "Prioritaire" au 1000 bornes ! Dans le cas de l'OM, on verra à l'usage si Loïc Rémy et André-Pierre Gignac valent mieux que leur statut actuel Celui de cadors d'un championnat que des schémas tactiques ultra-défensifs font sombrer  année après année dans l'ennui surmédiatisé. Quant à Paris... Cela fait longtemps que le club de la capitale n'est même plus en état de prétendre au statut de "belle citrouille". Au rayon cucurbitacée, ce serait plutôt une courge montée sur quatre pneus réchappés...
Imparable logique

"Yes man, c'est nous qu'on a été élus pire charnière de l'année"
La façon dont le club de la capitale a négocié  la dernière ligne droite du mercato dans la confusion la plus totale en dit long sur son triste état. Dans un pressant besoin d'un défenseur central de qualité pour parer aux errements de sa charnière aux deux gonds défectueux (Sakho, Camara), le PSG a logiquement recruté in extremis... un défenseur latéral. Le brave Tiéné va donc venir faire le surnombre dans un secteur déjà fourni (Armand, Ceara, Jallet, Makonda...) tandis que la porte centrale branle encore. Imparable logique.
A cet égard le cas, Diakhaté se révèle édifiant. Longtemps pressenti à Paris, le libero Sénégalais a finalement choisi de rejoindre Lyon. Il s'est dit lassé des tergiversations parisiennes et séduit - ce qui se conçoit - par le défi sportif supérieur. En coulisse, les dessous du prêt avec option d'achat de ce garçon (passé en moins de 3 ans par Nancy, Kiev, St-Etienne, re-Kiev puis enfin Lyon avant un éventuel retour en Ukraine puis une disparition fatale aux Emirats) laissent pantois. Le Dynamo n'a accepté de laisser partir son joueur qu'à la condition expresse... qu'il prolonge son contrat d'un an.

Boulet chasseur

Une nouvelle preuve que les engagements signés par les footballeurs ne signifient plus rien. En 40 ans, on est passé d'un CDI qui cadenassaient les joueurs dans leur club - et les laissaient à la merci de patron négriers - à des CDD qui ne veulent plus rien dire. Sinon que chaque année de contrat représente un actif qui se monnayera le jour où un joueur trouvera un nouveau club "mieux disant" financièrement. Sinon sportivement. Pour tordre le coup à l'image du "footballeur mercenaire", ce système décadent "fonctionne" aussi dans l'autre sens : un club qui veut se détacher d'un boulet doit sortir le carnet de chèque pour l'indemniser des années d'engagement qu'il lui doit. Car si les footballeurs se comportent mal, c'est aussi à cause de présidents, de directeurs sportifs et d'entraîneurs qui font n'importe quoi ; signant des contrats interminables et ruineux à des gars dont ils cherchent à se débarrasser quelques mois plus tard (1). Avant de les supplier de rester quand les gêneurs ont finalement trouvé preneur mais qu'eux même accusent soudain un brûlant problème d'effectif.

"OK, j'ai dit que je voulais partir mais je m'essuie la bouche"
Marseille  a ainsi vu partir Mamadou Niang- parti relever un "challenge sportif" en Turquie ; on ne rit pas -  et surtout Hatem Ben Arfa, remonté comme une Swatch atomique. En revanche, le club phocéen peut s'estimer heureux d'avoir retenu Brandao. Indésirable il y a encore quelques jours, le Brésilien avait trouvé une porte de sortie trois étoiles : le club russe de Rubin Kazan lui offrait un salaire doublé, plus un million d'euros en prime à la signature. A 30 ans, voilà, comme dirait Jean-Pierre Bernès (à moins que ce ne soit Don Corleone ; ce qui revient au même) une offre qui ne se refuse pas. Sauf que le gentil géant n'est pas du genre à mettre à sac le bureau de son président pour lui faire entendre raison. Ni à envoyer les "amis" yougos de son agent tester la solidité de ses rotules à coup de barre à mine. Le voilà donc qui renonce à son exotique jackpot et jure aux fans de l'OM de se battre comme avant. Ce qu'il fit de façon épatante dés la match suivant à Bordeaux, s'attirant les louanges de L'Equipe qui salua "un vrai pro" (sic)

Un populaire tapin 
Un peu comme si on louait la fidélité d'un homme marié, ayant résisté au chant d'une sirène à tous points de vue mieux dotée ! Vrai, il n'y a que ces indécrottables couillons de supporters pour croire encore à l'attachement des joueurs à leurs couleurs. La larme à l'oeil quand ces derniers embrassent l'écusson du club après un but (ce qui est méritoire ; vu que celui-ci est de plus en plus noyés dans des patchs publicitaires, trahissant la misère économique des équipes françaises), ils font penser à cette figure célèbre des romans à l'eau de rose : le gars qui tombe amoureux d'une prostituée, croyant pouvoir s'attacher son amour éternel alors que son "affection" est strictement éphémère et tarifée. Et nos Cendrillons de mardi soir ne dérogent pas à la règle. Car le le foot n'est décidément qu'un populaire tapin. Point.
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(1) Jerôme Rothen n'est-il pas ainsi payé près de 200 000 euros par mois à ne rien faire ?!!

jeudi 26 août 2010

Trincamp, Trincamp, Trincamp...

Se serrer les coudes : le secret de Trincamp hier, d'Auxerre aujourd'hui.
En hommage à la qualification de l'AJ Auxerre, le club le plus sinistrement valeureux de notre championnat, un extrait d'un dialogue entre Guy Roux et Jean-Jacques Annaud, publié dans So Foot en 2006. A l'occasion de la sortie de Coup de tête (1979) en DVD, les deux compères y évoquent d'autres riches heures de ce carré d'herbe au destin improbable qu'est le Stade de l'Abbé Deschamp.
-Guy Roux : Le soir où l’on a reconstitué les scènes du match Auxerre-Troyes, j’avais la gueule cassée. Un jeune de Gambardella m’avait foutu la machoire en miettes lors d’un match que j’arbitrais en se retournant brutalement. Je me revois beugler mes conseils à Dewaere, là bas, en retrait des buts. Y avait rien à faire...
-Jean-Jacques Annaud : je me souviens qu’il faisait un froid de canard !
Patrick Dewaere au ballon
-GR : ouais, moi je me souviens surtout qu’à 18h, on a fait une répétition miraculeusement réussie (après un centre de Lucien Denis, la balle devait rebondir sur le talon de Dewaere et rentrer dans le but) que tu n’as pas jugé bon de filmer. Ce n’était pas faute de t’y avoir encouragé. Mais tu m’as gueulé un truc du genre « Tu me fais chier ! Je ne vais pas t’apprendre ton métier alors tu fais pareil ! ».
-JJA : possible (rire)
-GR : ce qui est certain c’est qu’à minuit, on essayait encore de reproduire le miracle. Moi entre deux prises, j’échauffais Dewaere en douce.
-Guy, comment s’est passé le contact avec Patrick Dewaere ?
-GR : Moi sur les jeunes, on me la fait pas. J’avais bien vu que Patrick Dewaere, un gentil gars au demeurant, était à la rue. A l’époque, il avait une copine louche qui faisait pas du tout la maille. J’ai demandé à mes joueurs de l’inviter à tour de rôles. A l’époque, ils étaient tous amateurs. Ça lui a bien plu. Il avait leur âge. Il était spécialement proche de Serge Mésonès, Jean-Marc Schaer et Lucien Denis, ses doublures « techniques ».
-JJA : Patrick aimait bien ces mecs. Il n’était jamais aussi détendu qu’en dehors du milieu du cinéma. Je crois qu’il a adoré cette semaine à Auxerre ou le stage de foot qu’il a fait. Comme avant chaque tournage, il avait brutalement arrêté l’héroïne. C’était un mec hyper-pro qui aurait été malade de faire payer les conséquences de son addiction à l’équipe de tournage.
-On dit qu’il était nullissime, balle au pied ?
-JJA : il avait beaucoup de bonne volonté mais c’était dur. Parfois, il me hurlait « tu me fais chier avec ton football ! ». Le jour du match, il était d’une humeur massacreuse.
-GR : il était assez athlétique mais bon, encore une fois, il n’y avait rien à faire. Mes joueurs n’avait jamais vu ça. Moi je lui gueulais dessus comme sur n’importe quel joueur. Je lui disais « Applique-toi, putain, Patrick, tape la balle de l’intérieur du pied !" 

mardi 24 août 2010

Arles-Avignon : le Pirée à venir ?

Au rang des transferts estivaux un peu lourds à digérer, les deux Grecs avalés coup sur coup par Arles-Avignon se posent là. Surtout que Basilas (34 ans) et Charisteas (31 ans) ne sont plus les perdreaux de l'année. En témoigne une improbable traçabilité depuis leur titre saugrenu de champion d'Europe en 2004 : Athènes, Majorque, Portsmouth pour l'un ; Salonique, Brème, Amsterdam, Rotterdam, Nuremberg, Leverkusen (ouf !) pour l'autre. On n'ose soulever le couvercle d'une marmite peu ragoutante : celle des transferts de seconde zones - équivalent de nos glauques magasins de zone industrielle, spécialisé dans l'écoulement de stocks d'entreprises en faillite, saisies ou sinistrées - qu'alimentent des agents douteux finement ourlés de maquerauterie. Des maquignons à gourmette, prêts à dégainer des arguments tels que "Deux pour le prix d'un". Ça te fait plaisir, ça me débarrasse. Tope là, mon ami. Mais pour ce tarif là, inutile de chipoter sur la date de péremption du produit. Donc voilà nos deux mercenaires chenus, embarqués sur un rafiot en balsa qui prend déjà l'eau et agité par les querelles entre ses deux armateurs (Marcel Salerno et François Pier) et un capitaine contesté (Michel Estevan). Nous revient alors en mémoire un sketch génial des Monty Python qui légitime la démarche du folklorique club provençal : pour méditer sur la fatalité d'une descente annoncée, la vanité des critiques et les ravages de l'age, quoi de mieux que d'embaucher deux héritiers d'Aristote et de Socrate ?

Monty Python - Match de foot des philosophes
envoyé par portok_35. - Plus de vidéos fun.

lundi 23 août 2010

Fluctuat ET mergitur

Le PSG : un joli Néné mais pas de cul.

Etonnante, la mansuétude des médias avec le PSG au lendemain du match contre Bordeaux... Alors certes, la vie c'est mieux que la mort et il est indiscutable que voir s'agiter onze gars plein de bonne volonté est plus satisfaisant que l'exhibition d'une clique de zombies démotivés. Certes Bordeaux s'est montré cruellement réaliste et son gardien Carrasso a fait preuve d'une qualité le rangeant au delà de son statut de n°3 chez les Bleus. Mais enfin, comment s'afficher ambitieux quand on possède une défense centrale d'une balourdise à faire passer celle de Blackpool pour la charnière de l'Inter ? (NB : la phlébite de Camara est-elle VRAIMENT guérie ?) Comment prétendre gagner un match quand on aligne quatre joueurs offensifs qui semblent confondre le fait d' attaquer avec courir un 100m chacun dans son couloir ? Et puis, désolé, mais titulariser le cacochyme Makelele au milieu revient à espérer que l'apport de Compay Segundo puisse faire du bien aux Arctic Monkeys. Dernière chose : on suggérera au responsable des équipements du club parisien de penser à placer un escabeau déplié dans la cage du brave Grégory Coupet avant le coup d'envoi. Ça l'aiderait bien pour les sorties "aériennes"...
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(PS : pour ce qui est de l'ambiance, il est déprimant de constater un déploiement de sécurité digne de Santiago en 73 qui transforme le cheminement vers le Parc en sentier de grande randonnée. De même, on soupirera en observant que le renouvellement des virages souhaité par le bon président Leproux n'empêche pas le "public familial" (!) de saluer d'un "enc... !" l'annonce du nom de chaque joueur adverse. Néanmoins, il est réconfortant de voir que la disparition des groupes organisés de "supporters" n'a pas empêcher le stade de joliment vibrer ).

dimanche 15 août 2010

Lolo lave (déjà) moins blanc

Donner des gages de changement ne doit pas
conduire Laurent Blanc à sélectionner n'importe qui !
Les déçus de Laurent Blanc ? Bon, il est décemment un peu tôt pour déposer les statuts du mouvement en préfecture ; sinon fonder le groupe Facebook. On aura la patience d'attendre quelques matchs des « néos-Bleus » (?) avant d'émettre un verdict. Mais quelque chose dans le discours du nouveau sélectionneur nous reste en travers de la gorge. Et ce n'est pas juste sa légendaire touillette à café. On espérait que le « Président » (1) serait l'homme de la tabula rasa : balayée la nappe sale, ramassées les miettes et les serviettes dégueux. Et tant pis si quelques belles assiettes morflaient dans l'opération de nettoyage. A défaut de faïences et d'argenterie, l'ex-coach de Bordeaux n'aurait-il pu nous dresser un couvert bien mis, honnêtement, sans chichis avec du linge propre, lavé en famille ? Or voilà que Blanc, nerveux, dérape dans sa conférence de presse de jeudi dernier : « Ce qui s'est passé ne pourra pas être gommé. C'est une cicatrice. La seule chose qui pourra l'effacer, c'est la gagne. Il n'est donc pas question que nous nous mettions une épine dans le pied (en bannissant les mutinés de l'autobus : ndlr)». Voilà ma foi qui est bien cynique et rappelle – toutes proportions gardées - le recyclage de l'appareil d'Etat pétainiste par le gouvernement de Libération nationale en 1944. Au nom du bon vieux « réalisme ». Précocement stressé par l'obligation de résultat, ce bon Lolo ne semble pas avoir saisi l'urgence de stopper le processus de pourriture morale qui gangrène notre football. En gros, si on gagne, il ne se sera rien passé, tout sera pardonné... Chaque but de Ribéry lui vaudra des jours d'indulgence ; comme à l'époque lointaine où les papes monnayaient des remises de purgatoire ? Inquiétant.
L'invocation obsessionnelle des mânes de France 98 – par le biais de visites des grands anciens lors des stages – apparaît aussi discutable. Desailly, Zidane, Barthez, Lizarazu and co sont tout à fait fondés à témoigner de l'attachement au coq brodé sur le maillot. Mais ceux d'avant, les Bossis, Rocheteau, Platini, Trésor, Giresse, Fernandez ne le pourraient-ils pas aussi bien ? France 84, c'était pas mal non plus ! Est-ce leur échec quasi général dans le business qui en ferait des sujets de dérision pour la génération des Benzéma-Nasri, les disqualifiant ipso facto ?
Laurent Blanc doit nous prouver dare-dare que quelque chose à changé. Revoir les atroces polos et survêtements Adidas pollués de pubs est déjà suffisamment pénible à supporter... Dessous on veut du neuf. Et du propre.

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(1) : Laurent Blanc nous expliquera-t-il un jour la véritable (et sulfureuse) origine de son magistral surnom ? S'il le fait – et sans rougir – , on est prêt nous aussi à beaucoup pardonner !

dimanche 8 août 2010

I ♥ Chelsea... NOOOOOT !

Chelsea FC : une banque que c'est que nous les mercenaires du foot on peut compter.
Tiens revoilà Chelsea... Community Shield ce dimanche contre United. Mieux qu'un cocktail Citrate-Guronsan pour se remettre d'une excessive soirée Miss T-Shirt mouillé au camping, le retour des Blues est une bénédiction au cœur de la torpeur estivale. Car quoi de mieux pour fouetter les sangs que l'équipe qu'on adore détester ? Même si elle a ménagé nos nerfs en s'inclinant 1 à 3 face à son grand rival. Ce qu'il y a de bien avec ce « club » c'est qu'il vous signale régulièrement qu'il convient de le haïr. Et ce alors qu'on était à deux doigts de baisser la garde sous l'effet d'un beau jeu retrouvé par la grâce d'Ancelotti, d'un étonnant fighting spirit pour une clique de mercenaires et – le temps passant – d'une certaine notabilité incarnée par l'ennuyeux mais irréprochable Lampard. Quand un simple plan sur des tribunes de Stamford Bridge aux allures de meeting UMP (profil type du fan : 1/le trader goitreux et dégarni, boudiné dans son maillot bleu atrocement électrique, 2/le quinqua neo-thatcherien en veste de chasse à col velours) ne suffit pas à horripiler, les exactions de la famille Terry (la mère et la sœur qui chourent dans les magasins, le père qui deale, plus la star qui loue sa loge familiale gratuite de Wembley et cocufie ses partenaires), les plongeons de Drogba ou les coups vicieux de Ballack sont autant de rappels vaccinatoires. Sans compter que, fondamentalement, cette équipe n'existerait pas sans l'argent d' Abramovitch. Un gredin dont la fortune nauséabonde s'est constituée en accaparant le produit des ressources énergétiques du peuple russe avec la bénédiction de Eltsine puis Poutine. Que Roman le voleur de gaz s'en aille et ce club retournera dans le louche anonymat où il végétait jusqu'au début des années 90 où son statut passa de repaire de hooligans à celui d'emblème des parvenus de la City. Post-it indélébile, donc : « penser à détester Chelsea ». Comme un symbole, les Blues hébergent actuellement Anelka. Soit l'incarnation la plus parfaite du footballeur des temps modernes. Amoral, inculte, mal élevé, mal entouré. Même pas méchant, non. Juste désarmant. Le genre de type incapable de s'attacher à un club, de respecter sa hiérarchie ou de manifester une quelconque reconnaissance. Domenech s'entête à lui faire confiance ? Que ce fils de pute aille se faire enculer. Cette semaine, L'Equipe nous apprenait que si Anelka n'avait d'abord pas exclu de livrer des excuses publiques, son entourage l'en avait vite dissuadé. Et dans l'entourage, il y avait – on le sait maintenant - la direction de Chelsea. Ce club dont l'entraineur vient de redire qu'il n'avait jamais eu maille à partir avec son joueur - « un garçon humainement formidable »- et qu'il n'arrivait même pas à comprendre son nouveau statut de pestiféré tricolore. Pourquoi ne pouvons-nous nous empêcher de croire que le brave Carlo ne va pas tarder à piger ?

jeudi 5 août 2010

"Eh, Karim, raconte nous le Zaman !"

"Samir, c'est quoi qui a changé ? On a toujours droit au casque mais pas sur les oreilles, c'est ça ? Ou sans Mp3 au bout du fil ? Sérieux, c'est abusé !"
Pour affronter la Norvège le 11 août, Laurent Blanc a donc convoqué 22 joueurs dont le chanceux dénominateur commun aura été d'avoir loupé l'autocar de la honte (1). Parmi eux, bien heureusement, se trouvent quelques individus (Lassana Diarra, Benzema, Mexès, Nasri, Ben Arfa) qui ont déjà été capés et qui pourront donc leur expliquer en quoi consiste la sélection : un Rotary de parvenus dont l'arrogance n'a d'égal que l'inculture et dont l'objet quasi-exclusif est de permettre à ses membres de comparer les mérites des nouveaux modèles de chez Bentley, BlackBerry, Bose, Gucci ou des boîtes à hôtesses des Champs-Elysées. Même en ayant quitté l'école en CM2, on pige vite. Et on apprend aussi rapidement à moquer le « bleu-bite » qui débarque, tout ému à Clairefontaine, recevant l'œil humide son atroce barda Adidas et saoule ses camarades avec l' « amour du maillot ». Qu'on se souvienne de Franck Ribéry, en pleurs à l'annonce de sa sélection pour le Mondial 2006. Quatre ans après où est le fruste chti dont les consternantes plaisanteries parvenaient à attendrir ? Et Mathieu Valbuena – dont on vit les mêmes images façon Strip tease, dans les mêmes circonstances cette année – est-il déjà corrompu, foutu ? On saura bientôt si son statut d'éphémère banni lui aura couté. Ou si la plus lourde « sanction » de la FFF aura été de lui faire rater de nouveaux produits défiscalisés, une prime ou une partouze avec de très jeunes filles tarifées.
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(1)Pourquoi Stéphane Ruffier, présent dans le car avec les 23 de Knysna, n'est-il pas réputé avoir pris part à l'infâme mutinerie ? C'est un mystère que sa condition de vrai-faux sélectionné ne saurait expliquer. Vrai, Laurent Blanc nous inquiète avec son discours embarrassé("seule la victoire vaudra pardon")qui ne traduit pas une franche volonté de "tabula rasa" ; c'est le moins qu'on puisse dire.

mercredi 4 août 2010

Bienvenue au pays du maton calme

"Qui a cassé le vase de Soisson ? Et ne répondez pas "vous, chef" !"

On s'en doutait : la valise - ou plutôt la malle cabine - de buts portugais contre la Corée du Nord en Coupe du Monde (7 à 0) n'a pas trop fait rigoler à Pyongiang où, contrairement au fief de la  galéjade roborative qu'est la France, On se calme et on boit frais à Saint-Tropez n'est pas près d'être disponible en VOD. Des rumeurs de "stage" dans des camps de travail pour la sélection avait rapidement fleuri suite à l'intempestif premier direct de l'histoire de la télé nationale mais elles avaient vite été contredites par d'autres échos faisant état de massages (!) offerts aux joueurs de retour au pays. Un article du Daily Telegraph nous ramène brutalement aux inquiétudes initiales. Lors d'une séance d'auto critique de 6 heures devant 400 personnes, les sélectionnés, penauds, ont été instamment invités à dire tout le mal qu'ils pensaient de leur coach. Ni une, ni deux, Kim Jong-hun s'est vu accuser de "trahison", retiré sa carte VIP du parti  et condamné aux travaux forcés. L'aspect effarant du procédé inciterait à sourire s'il n'y avait pas lieu d'avoir plutôt le sang glacé comme dans un frigo prise allume-cigare de l'équipe US Postal.  Ce genre de récupération nationaliste du sport semblait appartenir au passé. Le même qui semble ligoter un pays où l'on est pas sur que la nouvelle de la mort de Staline ait été validée. Reste à éspérer que la
FIFA qui avait toussé devant les menaces de nettoyage de la FFF proférées par Sarkozy saura plus que froncer un sourcil. Et que les joueurs français - ne suivant pas l'exemple de Gallas et Evra - sauront ne pas compromettre la retraite dorée de Domenech chez Bwin. Des jours à cotoyer des beaufs obèses et mornes à Las Vegas, ça vaut bien un chantier de travaux public, non ?

mardi 3 août 2010

William gars lâche

Rire et chansons, le magazine.
William Gallas ou l'homme qui réussirait l'exploit de rendre Anelka sympathique. Voir de détourner les (justes) flèches visant la pomme de Domenech... Convoqué devant le conseil de guerre... pardon la commission d'enquête de la FFF... pour participer au concours de mensonges lancé par France Soir et Le Grand Journal, l'ex libéro des Bleus - appuyé par Cruchot Evra - ne s'est donc pas gêné pour envoyer la patate chaude vers Raymond. Ecoeurant ? Oui. Etonnant ? Non. Une telle lâcheté n'étonne pas de la part d'un des joueurs les plus remarquablement antipathiques à avoir porté le maillot bleu depuis vingt ans. Gallas est le prototype du bon joueur parvenu qui à pété un plomb à force d'être trop porté aux nues. Gallas c'est la prétention de Desailly sans son humour et - surtout - son intelligence. A ce propos, on s'étonnera que Arsène Wenger - si regardant sur l'état d'esprit de ses recrues - ait pu embaucher ce fat en short qui est parvenu à faire décamper d'Arsenal le brave Kolo Touré. Vrai, comment Les Inrocks - sans doute trop heureux de leur "scoop" - ont-ils pu titrer l'interview de ce triste sire "Le premier qui dit la vérité" ? La vérité de Gallas, c'est sans doute le dernier geste technique qu'il aura réussi en bleu : un doigt d'honneur à David Astorga. Misérable...

lundi 2 août 2010

Une fine gachette

Vue sur le site de So Foot, cette vidéo d'une célébration de but particulièrement cool. En Finlande, ça bosse dure à l'entrainement, visiblement ...

Crampons neufs.

Quelle meilleure période que la trêve estivale - cette illusoire jachère des frustrations qui permet à nos espoirs les plus puérilement déraisonnables de repousser ; comme l'a si bien décrit Nick Hornby dans Carton Jaune - pour inaugurer un blog consacré au sport que nous adorons de plus en plus détester : le foot ? Empoisonné par le fric, la violence et la bêtise, la madeleine caoutchouteuse de notre enfance se révèle un objet d'affliction croissant. Le phénomène n'a certes pas attendu le consternant épisode de l'autocar des Bleus pour se manifester. Et on peut douter que la nausée ait atteint son sommet. Chacun est libre d'en pleurer mais aussi de trouver encore les ressources d'en rire. Et ce sera l'ambition des posts qui suivront. Mauvais esprit et mauvaise foi de rigueur. Ce qui ne nous dispensera pas d'un beau geste technique quand l'occasion de s'émerveiller ou de sourire (sans ricaner) se présentera. Alors, feu, cartonnons. Jusqu'à la suspension ?